Selon Patanjali, il en existe 5 :
– la vérité : la vérité c’est un fait avéré. Soit parce que c’est quelque chose de clairement observable, soit parce que ça nous a été transmis par un professeur qualifié.
Par exemple : Si je vois un arbre je peux dire ou penser : « ceci est un arbre ». C’est une vérité.
– la perception : la perception est le 2e Chitta Vritti, c’est un jugement que j’émets, par rapport à un objet ou une situation. Ça peut-être positif ou négatif, et c’est souvent lié à mon vécu et mes expériences passées.
Par exemple : j’aime cet arbre ou au contraire je n’aime pas cet arbre.
– la verbalisation : cette 3e fluctuation du mental est selon moi l’une des plus intéressantes. C’est l’histoire que l’on crée autour de la perception qu’on a d’un objet. Encore une fois, c’est purement subjectif (que ce soit personnel, familial ou sociétal).
Par exemple : J’aime bien cet arbre parce qu’il crée de l’ombre dans mon jardin et je trouve ça agréable de m’y asseoir l’été quand il fait chaud
– la mémoire : la mémoire c’est le mélange des 3 premiers Chitta Vritti qui ont été impactés par le temps
Par exemple : je me souviens de cet arbre dans le jardin de mon enfance…
– le sommeil : le sommeil c’est l’état qu’on connait où la psyché va chercher dans toutes les fluctuations du mental
Mais revenons un moment aux 3 premières fluctuations. On commence à observer que des 3, seule la vérité est universellement vraie. Ce sont des faits et l’on s’est mis d’accord dessus. Pourtant, quand on analyse, la plupart du temps on agit à partir de la perception et de la verbalisation qu’on a des choses. Et ça, c’est propre à chaque individu.
Et ce n’est vraiment pas pour dire qu’il faudrait qu’on arrête de percevoir ou de verbaliser, je crois que ce serait même impossible, mais on ne peut pas attendre que tout le monde soit d’accord avec nos propres perceptions et jugements, parce que par essence, ces Chitta Vritti viennent de nos expériences passées, et vont donc varier d’une personne à l’autre.